Château de Montivert

Informations générales

Depuis son rachat en 2014 par la famille Cavroy, le Château de Montivert entame d'importants travaux de rénovation, voire de sauvegarde pour ce qui est de certains de ses communs déjà à l'état de ruine.

Ces nouveaux propriétaires ont déjà défriché les lieux, dans l'urgence (et à leur frais) l'entier des travaux de plomberie, d'électricité et de chauffage ont déjà été effectués, en plus d'un travail remarquable et incessant de ré-ameublement dans le style d'origine, le château ayant été dépourvu de son mobilier au début des années 80.

La sécurisation du parc a aussi été effectué pour que ce dernier puisse ouvrir au public. Un architecte du patrimoine est à l'oeuvre pour la planification et la coordination de l'ensemble des travaux avec l'aide et la supervision des Affaires Culturelles (DRAC), de l'Architecte des Bâtiment de France (ABF) et du Conseil Général de l'Ardèche. Voulues à l'identique, il est important de mener à bien la rénovation parfois lourde de ce patrimoine de France exceptionnel et singulier de par la qualité de ses décors intérieurs au comble du confort, du raffinement et de la modernité néo-classique du milieu XIXème.

Les travaux qui restent à effectuer sont importants (des bâtiments en ruine et des murs extérieurs à redresser et/ou à consolider, un parc et des allées délaissés depuis 30 ans et qui sont à restaurer totalement, des fresques et peintures décoratives, des planchers et des poutres à remplacer, de nombreux vitraux en fin de vie, les façades immenses à décaper et à ré-enduire à la chaux traditionnelle, etc, etc... car Montivert c'est aussi 64 pièces, environ 2'200m2, 158 portes, plus d'une centaine d'ouverture pour les fenêtres qui sont doubles pour un total de 1'066 carreaux...

Dans ce cadre Monument Historique en intégralité, l'association "Les Amis du Château de Montivert" a pour but d'aider cette noble cause en commençant par la faire connaitre du plus grand nombre, car ce fleuron historique d'architecture, Patrimoine de France, en a grand besoin.

Le Château et son histoire en quelques mots:

Montivert (ou Montivers), dont les premières traces écrites remonte au début du XIIIème siècle, fût la résidence des Seigneurs de Montivers, puis des Vire du Liron de Montivers. La dernière des Montivers remania le château avec soin pour en faire une résidence d'été avec son cousin et mari, Antoine Louis de Lacroix-Laval, fils de Jean de Lacroix-Laval (Maire de Lyon). Les Lacroix-Laval resteront propriétaire jusqu'en 1983.

Actuellement, avec son âme du XIXème siècle, l'édifice, de style néogothique, est composé d'un corps de logis rectangulaire de plan symétrique flanqué de deux tours en poivrière sur la façade principale, et d'échauguettes sur la façade postérieure.

Au centre de l'élévation principale, un avant-corps est aussi orné de deux échauguettes, de faux mâchicoulis et d'un pignon percé d'un œil-de-bœuf.

Les sous-sols sont faits de voûte en berceau en briques.

La chapelle, au deuxième étage, est en voûte d'ogives et conserve son décor du XIXème siècle (peintures, lambris, vitraux, culots sculptés…).

Les salons du premier étage sont couverts de boiseries sculptées, de plafonds à caissons et de papiers peints.

Le château comprend un escalier d'honneur intérieur tournant sur trois étages, d'autres escaliers intérieurs droits montant au premier étage, ainsi qu'un escalier extérieur, droit lui-aussi, prolongé par une terrasse à garde corps.

Les toitures en ardoises à croupes sont percées de lucarnes. Les tours à toit conique portent la même toiture que le bâtiment central.

Le château possède deux dépendances dans son parc; une loge de gardien et une maison de régisseur avec étable, écuries, grange, un fenil et un vaste potager clos.

Le château dans son ensemble, sa maison des régisseurs et ses communs pour leurs façades et toitures, le potager clôturé, le parc et la serve, son réseau d'eau, les façades et toitures de la loge d'entrée, ainsi que l’ensemble du mur de clôture du domaine, sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 12 octobre 2007.